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la revue NASCAR

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Michael Waltrip prendra part à une épreuve NASCAR pour la 1000e fois lorsqu'il franchira le départ du Pep Boys 500 cette fin de semaine à Atlanta. Après cette course, le sympathique pilote de 45 ans aura participé à 722 épreuves de la série Sprint, 270 en Nationwide et 8 départs en série Craftsman.

Déclaration surprenante

Michael Waltrip est né le 30 avril 1963 à Owensboro au Kentucky et est propriétaire de l'écurie qui porte son nom. Son frère, Darrell, est commentateur au réseau FOX et fut triple champion à l'époque de la coupe Winston.

Lorsqu'on lui a demandé de nous faire un bilan de carrière, il a répondu ceci:

"Jusqu'à cette semaine, je n'étais même pas au courant... seul Richard Petty en a récolté plus mais, c'est gratifiant d'être à ses côtés".

Puis il change de sujet et réplique. "De tous les changements dont j'ai été témoin dans notre sport, je dois dire que la diversité des cultures est probablement la plus importante. Le NASCAR s'est ouvert sur la société et tout le monde aime notre sport de nos jours. Ce n'était pas toujours le cas à mes débuts. Grâce à cette ouverture, on peut dire aujourd'hui que nous sommes supportés par des amateurs du monde entier."

Souvent dénigré pour son côté "socio-démocrate", Michael Waltrip a toujours prétendu que pour survivre, le NASCAR devait sortir de ses terres et se démocratiser. Le passage difficile que connaît actuellement l'économie américaine lui donnera sûrement raison.

Ford continue avec Roush mais...

Ford Racing et Roush Fenway Racing ont annoncé mercredi le renouvellement de leur partenariat. Plusieurs journalistes ont questionné le représentant de Ford Racing, Brian Wolfe, au sujet de la diminution de l'implication de l'ex-géant de l'automobile en série NASCAR.

"Notre priorité sera de performer au niveau de la coupe Sprint et en agissant de la sorte, nous devons effectuer des coupures aux échelons inférieurs. Nous réduirons nos commandites et nos contributions financières en Nationwide mais nous maintiendrons le support technique et matériel. Il en sera de même pour la série Craftsman "

Jack Roush ajoute: «Nous n'avons pas à craindre pour nos programmes Sprint et Nationwide. Ils ont un financement solide ce qui prouve que nos commanditaires reconnaissent la valeur de notre produit.»

Ceci est vrai pour les Roush, Childress, Hendrick et Cie, mais qu'arrivera-t-il aux plus petites équipes qui compte sur cet argent pour boucler leur budget d'opération. Si les trois grands de l'automobile américaine décident de couper dans la commandite des écuries, on peut anticiper l'arrêt des opérations pour plusieurs.

Papis en Sprint en 2009

Selon Sirius Speedway, GEICO Insurance retiendra les services de Max Papis pour au moins 18 courses en 2009 dans une Toyota construite par Germain Motorsports. GEICO, qui commandite actuellement Mike Wallace en Nationwide, devra se tourner vers une autre série puisque ses opérations sont de même nature que le commanditaire principal (Nationwide et GEICO sont toutes deux des compagnies d'assurances).

Papis a déjà commencé à tourner des clips promotionnels pour la compagnie et l'annonce devrait être officialisée lundi. Ceux qui prétendent que le financement d'un pilote étranger en série NASCAR est difficile devront revoir leur position.

C'était en 1992...

La semaine passée à Martinsville, Jimmie Johnson inscrivait sa 13e victoire dans une course comptant pour la Chasse à la coupe Sprint. Il reste 4 courses et Johnson mène le championnat avec 149 points d'avance.

Plusieurs pensent qu'on devrait commencer à graver son nom sur le trophée puisque depuis que cette formule de championnat a été inventée, aucun pilote n'a réussi à combler une telle avance.

Il faut remonter jusqu'en 1992 pour trouver une situation similaire alors que Bill Elliott menait par 144 points avec 4 courses à compléter. C'est finalement Alan Kulwicki qui s'est emparé du titre en maintenant une avance de 10 points sur Elliott à la toute dernière course. Cette épreuve fut une des finales les plus spectaculaires du NASCAR. C'était l'année qui marquait la retraite du "Roi" Richard Petty ainsi que la première course d'un inconnu à l'époque, Jeff Gordon.

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