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GP d'Espagne

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McLaren sans illusion

McLaren est préparée à une défaite espagnole. Lewis Hamilton sait que rien de significatif n'a été installé sur sa MP4. Heikki Kovalainen, qui partage la même analyse, roulera pour oublier 2008.

Le gain le plus significatif de McLaren entre les Grands Prix de Bahreïn et d'Espagne a finalement été obtenu dans l'étonnante mansuétude du Conseil Mondial du sport automobile, qui a opposé le 29 avril dernier du sursis au vilain mensonge australien. Les Gris auraient pu faire un grand bond en arrière en restant à la maison pendant une ou plusieurs courses ; c'est ce que l'influent Bernie Ecclestone réclamait en guise de punition exemplaire.

Le statut quo convient donc à l'équipe dirigée par Martin Whitmarsh. Elle sera d'ailleurs encore soumise à ce régime -techniquement parlant- ce week-end en Catalogne, où sera donné le coup d'envoi de la saison européenne. Woking abordera la 5e manche du Mondial à court d'argument, prêt à subir la loi de la concurrence. Lewis Hamilton, 3e à Sakhir, a clairement prévenu ses supporters : il n'attend pas de résultat significatif dans le jardin de son ennemi intime, Fernando Alonso (Renault).

"Après une performance si positive à Bahreïn, nous sommes parfaitement conscients que les caractéristiques de la piste de Montmelo ne conviendront pas aussi bien à notre voiture" , a déclaré le champion du monde 2008 avant d'arriver sur le tracé du Grand Prix d'Espagne. "De plus, nous n'aurons pas la grosse évolution que d'autres équipes mettront en place car nous avons déjà introduit plusieurs nouvelles pièces lors des Grands Prix hors d'Europe. Ce sera intéressant de voir où nous nous situons", a ajouté le Britannique. Avant de conclure sur un propos emprunté à la méthode Coué : "Néanmoins, les ingénieurs sont optimistes quant à l'apport du nouveau diffuseur et de notre nouvel aileron avant". Les fameuses "nouvelles pièces" ont été introduites en Chine et ont encore été présentées comme telles à Bahreïn. Bref, l'optimiste des ingénieurs résident surtout dans l'espoir d'améliorer les chronos catastrophiques des tests catalans de pré-saison.

"Notre décision d'introduire des pièces génératrices de performance à chaque course plutôt que de se concentrer sur un développement global nous a aidés à marquer des points lors des courses extra européennes", a justifié Martin Whitmarsh, président de Team McLaren Mercedes. "Nos rivaux vont apporter des améliorations substantielles ce week-end, nous nous attendons une fois encore à une rude bataille pour scorer. La nature du Circuit de Catalunya requérant de hauts appuis pourrait relever les faiblesses de la MP4-24", a aussi précisé le successeur de Ron Dennis.

"Notre test de pré-saison à Montmelo n'a pas été très encourageant, nous nous y rendons donc avec des ambitions mesurées" , a confirmé l'autre pilote maison, Heikki Kovalainen, pour qui Montmelo avait été une frayeur l'an passé. "Revenir sur le lieu de mon accident de l'an passé ne change rien pour moi car j'aime vraiment cette piste", a cependant rassuré le Finlandais, sorti à plus de 220 km/h en course pour s'encastrer dans une pile de pneus.

"En 2007, j'y avais fait une super course pour décrocher la 5e place (sur Renault) et j'adore les virages à hautes vitesses où il est nécessaire d'attaquer très fort pour tirer la quintessence de la voiture. C'est aussi un circuit où il faut aussi avoir une voiture parfaitement équilibrée pour pouvoir prendre soin des pneus, et je m'éclate à trouver le meilleur compromis pour la course" , a-t-il rappelé. Des déclarations très corporate car il n'est pas certain qu'il trouve ce travail aussi plaisant cette année.

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Montmelo à la loupe

STAT
La dernière victoire de Kimi Räikkönen (Ferrari) remonte au 27 avril, à Montmelo. Le Finlandais avait fait le hat trick.

ILS ONT DIT
Martin Whitmarsh (Team McLaren Mercedes, président) : "Notre décision d'introduire des pièces génératrices de performance à chaque course plutôt que de se concentrer sur un développement global nous a aidés à marquer des points lors des courses extra européennes. Nos rivaux vont apporter des améliorations substantielles ce week-end, nous nous attendons une fois encore à une rude bataille pour scorer. La nature du Circuit de Catalunya requérant de hauts appuis pourrait relever les faiblesses de la MP4-24".

Nelson Piquet (Renault) : "La fin du tour était auparavant un secteur rapide mais avec l'introduction de la chicane il y a deux ans, ce secteur est désormais lent nécessitant un bon grip mécanique et de la motricité. Il est particulièrement important d'effectuer une bonne sortie du virage 15 car il amène immédiatement au virage final et sur la dernière ligne droite longue d'un kilomètre. Si on perd de la vitesse au virage 15, on peut être vulnérable lors de l'attaque de la longue ligne droite".

Nick Heidfeld (BMW) : "Montmelo est une piste compliquée car elle comporte une variété de challenges et qu'elle est très sensible aux changements de température. Si le vent, la température ou le niveau de grip change un tant soit peu, un set-up qui était parfait devient soudainement totalement erroné dans la minute suivante. Comme chacun dans l'équipe, je place tous mes espoirs dans les nouvelles pièces du package aéro".

PNEUS
"Dur" et "tendre".

KERS
En place chez Ferrari alors que BMW a décidé de s'en passer. Ferrari a indiqué quelle l'utilisera aussi. Introduction reportée chez Force India, qui a préféré mettre ses ressources sur l'aéro.

DOUBLE DIFFUSEUR
Ferrari a greffé le dispositif sur la F60. BMW a finalement décidé de faire l'impasse et Red Bull l'aura au plus tôt à Monaco.

NOUVEAU
Toyota : ailerons avant et arrière, capot moteur. Renault : nouvel aileron arrière, nouveaux déflecteurs de roues. Ferrari : double diffuseur, aéro et châssis allégé pour Räikkönen (6 kg). Toro Rosso : la STR4 quasiment équivalente à la Red Bull de Melbourne.

DIFFICULTES
Catalunya a la préférence des pilotes et des équipes car ce tracé harmonieux révèle toutes les qualités d'une voiture : ses longs virages en appuis sont un test imparable pour le châssis, la grande ligne droite (1047 mètres) exige de la puissance moteur et la nature alerte du tracé a toujours fait ressortir du lot les bons packages aéro. Néanmoins, la chicane conçue en 2007 a modifié un des secteurs les plus critiques à haute vitesse et rendu l'ensemble un peu moins sélectif.
La piste abrasive accélère l'usure des gommes en particulier dans le virage N.3 et elle est ondulée mais pas trop, ce qui autorise des hauteurs de caisse assez basses ; réglage de suspension relativement dur à l'avant pour avoir une monoplace efficace dans les changements rapides de direction, et arrière un peu plus souple de sorte à optimiser la motricité en sortie de lents.
Consommation élevée, vent problématique.

LES 5 DERNIERS POLEMEN
2004 Schumacher (Ferrari), 2005 Raikkönen (McLaren), 2006 Alonso (Renault), 2007 Massa (Ferrari), 2008 Räikkönen (Ferrari)

LES 5 DERNIERS VAINQUEURS
2004 Schumacher (Ferrari), 2005 Raikkönen (McLaren), 2006 Alonso (Renault), 2007 Massa (Ferrari), 2008 Räikkönen (Ferrari)

TOP 5 DU MONDIAL PILOTES 2009
1-Button (GBR/Brawn) 31 pts, 2-Barrichello (BRE/Brawn) 19 pts, 3-Vettel (ALL/Red Bull) 18 pts, 4-Trulli (ITA/Toyota) 14,5 pts, 5-Glock (ALL/Toyota) 12 pts

TOP 5 DU MONDIAL CONSTRUCTEURS 2009
1-Brawn 50 pts, 2-Red Bull 27,5 pts, 3-Toyota 26,5 pts, 4-McLaren 13 pts, 5-Renault 4 pts

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Alonso : "Un pas en avant"


Devant son public, Fernando Alonso (Renault) espère rester sur la lancée de Bahreïn et "marquer des points, aussi gros que possible" ce week-end, à Montmelo. Même s'il a déjà beaucoup roulé avec la R29 sur cette piste cet hiver, l'Espagnol prévoit encore beaucoup de travail.

La course de Bahreïn a été éprouvante pour vous et vous avez tout de même marqué un point…

Fernando Alonso : Oui, la pompe d'alimentation en eau n'a pas fonctionné durant la course. J'étais donc un peu déshydraté quand je suis sorti de la voiture. Un point marqué, c'est bien, mais nous nous attentions à mieux après tous les efforts fournis ces deux dernières semaines. Je n'ai pas pris un bon départ et j'ai perdu pas mal de places, ce qui a été décisif pour ma course car toutes les voitures autour de moi avaient une stratégie similaire à la mienne. Je pense qu'il est juste de dire que nous étions la huitième voiture la plus rapide du peloton. Finir la course à la huitième place est donc assez représentatif de notre performance actuelle.

Vous vous préparez à disputer votre Grand Prix national. Est-ce un moment particulier pour vous ?

F.A. : Le Grand Prix d'Espagne est toujours un évènement très particulier pour moi. J'ai de la chance, deux courses sont organisées dans mon pays cette année, à Barcelone et à Valence. Le soutien des fans qui font le déplacement en grand nombre est bien sûr très motivant, et j'espère être en mesure de leur offrir un beau spectacle avec une belle performance. Les qualifications seront une fois de plus cruciales, il faudra bien se placer et ensuite essayer de tirer le maximum en course pour marquer des points, aussi gros que possible.

Parlez-nous du circuit de Barcelone et du niveau de performance de la R29 espéré sur cette piste.

F.A. : Toutes les équipes connaissent très bien ce circuit du fait des nombreux essais hivernaux qui s'y déroulent. Nous y avons testé en février dernier, mais la voiture a été beaucoup développée depuis. Il nous faudra donc travailler pas mal sur les réglages durant les essais libres. Il nous manque encore de la performance, même si l'équipe a déjà réellement amélioré la R29 cette saison. Nous allons donc dans la bonne direction. J'espère que nous ferons un autre pas en avant ce week-end.

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Hamilton : "Un long chemin"

Quatrième à Bahrein, Lewis Hamilton (McLaren) comble petit à petit son retard sur les équipes de tête. En Espagne, le champion du monde s'appuiera une nouvelle fois sur le KERS dans lequel il est "très confiant". La page du mensonge étant tournée, le Britannique tentera aussi de redorer son blason.

Jugez-vous le KERS utile cette année et pouvez-vous imaginer de ne pas l'utiliser ?

Lewis Hamilton : Je pense que nous serions un peu plus loin si nous ne l'avions pas. Mercedes Benz a fait un travail fantastique en préparant les nôtres. Il est très performant durant toutes les courses sans aucun problème de fiabilité, donc je suis très confiant quand je l'utilise.

Il y a deux mois, lors des essais hivernaux ici-même, les choses ne se présentaient pas au mieux. Comment jugez-vous les progrès réalisés depuis ?

L.H. : Quand nous sommes arrivés sur le circuit à l'époque, l'équipe pensait que ça n'irait pas si mal et au final, nous étions deux à trois secondes plus lents que les meilleures voitures. Ça a été un gros choc mais l'équipe a incroyablement travaillé depuis. Je crois que les progrès que nous avons réalisés dans nos performances entre notre deuxième jour d'essais ici et maintenant ont été phénoménaux. Notre quatrième place lors de la dernière course en est le fruit mais il reste encore un très long chemin à parcourir. Nous venons de très loin mais comme Fernando (Alonso) le disait, tout le monde va faire un pas en avant ce week-end donc les places resteront peut-être les mêmes.

Pensez-vous qu'à ce rythme de progrès, vous allez retrouver la place qui était la vôtre l'année dernière ?

L.H. : Qui sait. Il faudra attendre et voir. Je pense que ce week-end sera un bon indicateur Nous avons installé quelques nouveaux éléments sur la voiture sans pour autant qu'il s'agisse d'avancées radicales. Nous nous contentons d'ajustements petit à petit. Ce week-end, il sera intéressant de voir jusqu'à quel point chaque équipe a avancé. Ce qui est difficile, c'est que toutes les équipes progressent, à un rythme plus ou moins élevé. La clé est d'essayer de progresser un peu plus vite qu'elles. Mais avec la crise et le contexte actuel, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple à réaliser, donc les temps sont durs.

Vendredi, vous serez honorés par une plaque dévoilée à votre nom. Que ressentez-vous ?

L.H. : On m'a appris la nouvelle il y a une heure et demie. Je trouve cela fantastique. Ça va être un grand moment. Je ne sais pas si Fernando sera là. C'est génial de figurer à côté de Fernando en tant que champion du monde de Formule 1. C'est un réel privilège.

Les dernières semaines ont été tumultueuses pour vous et pour l'équipe. Etes-vous soulagé depuis qu'un trait a été tiré sur toute cette affaire et que vous allez pouvoir vous concentrer sur la voiture et le championnat ?

L.H. : Ce qui est le plus impressionnant c'est que l'équipe n'a pas été impressionnée par cela. Ils ont travaillé très dur depuis nos tests hivernaux ici et heureusement, malgré les épreuves, ils ont été très forts, tous ensemble, et sont restés concentrés sur leur objectif principal. Bien sûr, c'est un poids en moins sur les épaules de l'équipe et tout le monde peut revenir à l'usine et se s'atteler à ramener la voiture au plus haut niveau. Ça ne peut être que bénéfique pour eux.

Après tous les événements qui se sont produits, pensez-vous pouvoir encore faire quelque chose pour redorer votre image ?

L.H. : Pas vraiment. Je crois que j'ai juste besoin de me replonger dans mon travail et d'être moi-même, rester humble, juste essayer de continuer a faire du bon boulot en espérant qu'après quelques courses, les gens sauront exactement qui je suis et comprendront que je suis une personne bien. Je fais ce que je fais parce que j'adore ça.

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Button maître du suspense

Au prix d'un fabuleux dernier tour, Jenson Button (Brawn) a décroché sa 4e pole position de l'année en cinq Grands Prix, samedi à Montmelo. Sébastien Vettel (Red Bull), qui s'affirme comme son plus dangereux rival pour le titre, partira à ses côtés.

On commence à connaître le coup, il l'avait déjà fait à Bahreïn. Du style "Je vous jure, on est moins bien sur ce circuit, ne comptez pas sur nous pour jouer la pole ce week-end". Jenson Button avait servi ce discours à qui voulait l'entendre vendredi, malgré un meilleur chrono lors des essais libres 1. Bref, une coquetterie.

Vu le tour qu'il a produit dans la dernière minute des la qualification, samedi sur le Circuit de Catalunya, le leader britannique du championnat ne peut définitivement plus se cacher. Pour quelques Grands Prix encore, il attaquera chaque séance avec l'étiquette de favori. "T'as fait un tour énorme, énorme" , lui a crié dans les écouteurs son ingénieur, Andrew Shovlin, après son exploit évalué en 1:20.527, soit 0.133 sec de mieux que Sebastian Vettel (Red Bull).

Du beau pilotage made in England, donc, mais pas seulement. Le N.1 mondial a aussi sous-entendu que la performance valait par sa charge d'essence. Et explicité qu'il avait failli ne pas s'élancer pour son tour décisif. "Ça aurait pu très mal tourner" , a confié le vainqueur des Grands Prix d'Australie, de Malaisie et de Bahreïn. "Nous avions bien calculé notre timing mais je suis tombé sur Kubica, qui je pense était dans un tour de lancement et j'ai du le laisser passer. Les gars m'ont alors dit dans le dernier secteur que j'avais quatre secondes de marge pour franchir la ligne avant le baissé du drapeau à damier afin d'attaquer mon tour… J'ai coupé la ligne avec deux secondes de rab. J'ai été chanceux par rapport aux prévisions".

"Ce fut de loin le meilleur tour de mon week-end", a-t-il estimé. "J'ai eu fort à faire avec ce gars peu chargé en essence (Vettel) mais j'ai sorti ce tour avec pas mal de carburant… Je suis très content et c'est une surprise en quelque sorte. J'ai entendu 'Shov' crier à la radio et c'était bon. Je ne suis sûr que ce soit un énorme avantage d'être en pole avec 0.1 sec de marge. Ce package est une avancée mais nous devons encore un peu travailler, nous n'en avons pas tiré le maximum. Chacun à Brackley doit être heureux de ce que nous avons accompli".

Dans le top 3 de la qualif pour la 5e fois de la saison, Sebastian Vettel s'est montré satisfait. "Nous avons une super voiture et une fois encore ce week-end il semble qu'elle fonctionne bien" , a-t-il dit. "J'en suis ravi. Je me suis senti très à l'aise dans la voiture dès mon premier tour en Q2. J'aurais aimé avoir la pole mais Jenson me l'a subtilisée à la dernière minute. Nous n'avons eu besoin que d'un run enQ1 en dur et un en Q2 en 'tendre'. J'aurais pu être pu être plus rapide mais commis une faute dans le dernier secteur. Félicitation à toute l'équipe. Certaine pièce ont été livrées à la dernière minute".

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Qualification : déclarations

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après la qualification à Montmelo, samedi.

Jenson Button (Brawn, pole position) : "Ça aurait pu très mal tourner. Nous avions bien calculé notre timing mais je suis tombé sur Kubica, qui je pense était dans un tour de lancement et j'ai du le laisser passer. Les gars m'ont alors dit dans le dernier secteur que j'avais quatre secondes de marge pour franchir la ligne avant le baissé du drapeau à damier afin d'attaquer mon tour… J'ai coupé la ligne avec deux secondes de rab. J'ai été chanceux par rapport aux prévisions. Ce fut de loin le meilleur tour de mon week-end. J'ai eu fort à faire avec ce gars peu chargé en essence (Vettel) mais j'ai sorti ce tour avec pas mal de carburant… Je suis très content et c'est une surprise en quelque sorte. J'ai entendu 'Shov' crier à la radio et c'était bon. Je ne suis sûr que ce soit un énorme avantage d'être en pole avec 0.1 sec de marge. Ce package est une avancée mais nous devons encore un peu travailler, nous n'en avons pas tiré le maximum. Chacun à Brackley doit être heureux de ce que nous avons accompli".

Sebastian Vettel (Red Bull, 2e) : "Nous avons une super voiture et une fois encore ce week-end il semble qu'elle fonctionne bien. J'en suis ravi. Je me suis senti très à l'aise dans la voiture dès mon premier tour en Q2. J'aurais aimé avoir la pole mais Jenson me l'a subtilisée à la dernière minute. Nous avons spécialement bien amélioré la situation par rapport à hier. C'était différence des tests hivernaux. Nous avons fait un nouvel ajustement à la voiture lors de la qualification qui a marché. J'en suis ravi. Nous n'avons eu besoin que d'un run enQ1 en dur et un en Q2 en 'tendre'. J'aurais pu être pu être plus rapide mais commis une faute dans le dernier secteur. Félicitation à toute l'équipe. Certaine pièce ont été livrées à la dernière minute".

Mark Webber (Red Bull, 5e) : "C'est une grosse déception. J'aurais aimé faire un boulot un peu meilleur en Q3 et j'aurais pu. Ma Q2 a été bonne, mais ce ne pas la séance la plus importante".

Felipe Massa (Ferrari, 4e) : "La voiture est plus compétitive que lors des dernières courses. Partant de la 4e ligne, mon but est de me battre pour le podium. Au départ, le KERS pourrait bien m'aider. Je me sens à l'aise au volant : la voiture est plus stable et ne glisse pas trop partout comme elle le faisait".

Kimi Räikkönen (Ferrari, 16e) : "Nous avons commis une erreur stupide. C'est dommage car la voiture était vraiment meilleure que lors des courses passées et j'avais une chance de faire un bon résultat. Je n'ai pas fait de tour particulièrement bon en Q1 mais nous avons pensé que ce serait suffisant pour aller en Q2. C'est pourquoi que je suis resté dans le garage. Il n'y a pas à épiloguer sur cette faute car il n'y a plus rien à y faire. Je n'étais vraiment pas enclin à faire un autre run car je pensais à économiser un set de 'tendre' pour la Q3 et l'équipe a admis que nous pouvions procéder ainsi".

Chris Dyer (Ferrari, responsable de l'Activité piste) : "Nous avons commis une sérieuse erreur d'évaluation en Q1 en croyant que le chrono de Kimi serait suffisant pour passer le cap. C'est une sérieuse erreur qui est vraiment regrettable".

Stefano Domenicali (Scuderia Ferrari, directeur) : "Felipe [Massa] a montré que le travail des semaines passées pour améliorer la voiture va dans la bonne direction. Mais s'ajoute à ça la déception quant à la façon dont la séance de Kimi [Räikkönen] a été gérée. Nous avions le potentiel pour placer les deux voitures dans les trois premières lignes".

Timo Glock (Toyota, 6e) : "J'ai eu du mal en essais libres avec la stabilité de la voiture, une qualification à la 6e place n'est donc pas mauvaise. J'ai marqué à toutes les courses et cette place m'offre encore une bonne opportunité. Finir sur le podium ne sera pas facile".

Jarno Trulli (Toyota, 7e) : "J'ai eu du mal en Q1 et Q2 avec peu d'essence mais nous sommes allés en Q3. Là, le grip était meilleur avec du carburant et la voiture réagissait bien. J'ai pu attaquer".

Fernando Alonso (Renault, 8e) : "Nous sommes rapides et avons réduit l'écart qui nous sépare des meilleurs, même si j'ai eu chaud en Q2 avec mon dixième chrono. Pour la course, nous savons que les sept voitures classées devant nous sont plus rapides. Celles qui sont derrière semblent plus chargées en carburant et pourront passer devant à la faveur des ravitaillements. Il sera donc difficile de garder notre place".

Nelson Piquet (Renault, 12e) : "J'étais satisfait de l'équilibre de notre monoplace, que nous avions amélioré dans la matinée. Malheureusement, je manque de passer en Q3 pour un dixième de seconde, ce qui est décevant".

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Tout le monde attendait Barcelone avec impatience afin d'observer les changements de hiérarchie provoqués par les développements techniques des uns et des autres. Finalement, il semble que Ferrari ait fait un pas en avant, tandis que les autres performances relatives n'ont pas trop changé".

Lewis Hamilton (McLaren, 14e) : "Mon premier run en Q1 (1:21.244), en 'tendre', n'a pas été mauvais mais j'avais encore trop de sous-virage dans le N.3 et le N.9. Nous avons fait ce que nous avons pu en Q2 (1:21.130 puis 1:20.805). Mes tours n'ont pas été fantastiques mais la voiture n'était pas assez rapide non plus. Je n'avais pas le grip nécessaire pour aller plus vite".

Heikki Kovalainen (McLaren, 18e) : "C'est la première fois cette année que je ne vais pas en Q2. Dans le dernier secteur, Nick [Heidfeld] était légèrement devant moi mais je ne pense pas que ça m'a coûté du temps. C'est un week-end difficile jusque là : je n'avais pas de grip aujourd'hui".

Martin Whitmarsh (Team McLaren Mercedes, directeur général) : "Nous savions que ce serait un circuit particulièrement difficile pour nous. N'oubliez pas qu'il y a huit semaines, nous étions à 2.5 sec de la pole. En Q1, Lewis n'était qu'à 0.3 sec et en Q2 à 0.8 sec".

Norbert Haug (Mercedes-Benz Motorsport, vice-président) : "Nous savions que les virages rapides de ce circuit ferait ressortir les faiblesses de la MP4-24, qui souffre d'un déficit global d'appuis. Ça nous a pris deux mois pour diviser notre retard par deux. Notre but est de nous battre pour la victoire d'ici deux mois".

Sebastien Buemi (Toro Rosso, 15e) : "A part que je suis sorti de la piste, j'ai aussi eu du trafic en Q2, et j'aurais pu être 0.2 ou 0.3 sec plus rapide et deux places plus haut".

Sébastien Bourdais (Toro Rosso, 17e) : "Je ne sais pas ce qui s'est passé. Le premier run n'était pas mal, on a été gêné par Hamilton au 2e tour. Dans le dernier run, la voiture était survireuse alors qu'on n'avait touché à rien. Ça se joue tellement à rien, les conditions changent tellement vite que je ne sais pas. S'est-on trompé sur les pressions de pneus ? A chaud, comme ça, je suis incapable de le dire".

Giorgio Ascanelli (Toro Rosso, directeur technique) : "Ici, nous avons la spécification 'Melbourne' utilisée par Red Bull Racing depuis la première course. Nous aurions pu et du avoir les deux voitures en Q2. Tout le monde a progressé mais je pense que nous avons fait un plus grand pas que les autres, ce qui aurait du nous faire remonter plus dans l'échelle des valeurs".

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Button, un roi dans l'arène

Jenson Button (Brawn) a signé dimanche en Espagne sa quatrième victoire en cinq courses, se détachant un peu plus au championnat. Rubens Barrichello a assuré le doublé devant les Red Bull de Mark Webber et Sebastian Vettel. Final angoissant pour Massa (Ferrari, 6e), menacé par une panne d'essence.

Jenson Button est officiellement un champion du monde en puissance depuis dimanche. Cette année encore, pilotes et écuries s'accordaient sur l'obligation d'attendre le verdict de la première course européenne, sur le circuit étalon de Montmelo, pour jauger la compétitivité de l'équipe surprise du championnat 2009 et -plus encore- la capacité de réaction des rivales. Après la 5e manche de la saison, le bilan est éloquent : le Britannique a enregistré quatre succès et Brawn GP Formula One Team a assuré deux doublé.

Plus que le résultat brut, c'est la manière qui a donné une idée de la marge dont dispose encore l'entité basée à Brackey malgré les mises à jour techniques massives de la concurrence, ce week-end. Au volant des voitures les deuxièmes et quatrième voitures les plus légères du plateau, Jenson Button (646 kg) et Barrichello (649,5 kg) devaient appliquer un plan agressif à trois arrêts contre deux au reste du peloton. Les circonstances ont mené Ross Brawn, cerveau de l'affaire, a remettre Jenson Button dans la norme. Pour une raison évidente : avec moins d'essence que son coéquipier, il devait s'échapper en tête. Mais il fut débordé par l'autre BGP001 au premier virage, marqué par l'élimination de Trulli (Toyota) Sutil (Force India), Bourdais et Buemi (Toro Rosso) sur carambolage. Dès lors, Brawn a décidé de remettre son playboy dans la norme, en remplissant plus son réservoir au premier arrêt (tour 19). Une façon de répartir les risques, les deux stratégies étant équivalentes.

"Même lorsque les temps sont durs, nous sommes capables de gagner" , s'est étonné Button. "Quand ça doit bien se passer, ça se passe effectivement bien. L'an dernier, ça devait aller de travers, on n'y coupait pas. Je me sens sur le toi du monde en ce moment. L'équipe a bien bossé et nous avons regagné du terrain".

Cependant, la moue de Barrichello après la course en disait long sur la vraie raison de ce revirement. En fait, Button aurait déjà la faveur de l'équipe et ne serait même pas loin d'être un N.1 occulte. Pour Barrichello, c'est le spectre du rôle de subordonné qui resurgit. Comme chez Ferrari, où Ross Brawn tirait les ficelles ; à la différence près que Brawn ne le paiera pas grassement pour s'incliner systématiquement… Et malheureusement pour lui, le vétéran sud-américain n'a pas vraiment donné la garantie d'être un leader. Lors de son troisième relais, son ingénieur n'a cessé de l'appeler pour l'enjoindre d'attaquer. Comment progresser une demi-seconde par tour moins vite en ayant moins d'essence à bord... La question est restée sans réponse, et au 32e des 66 boucles, la cause était entendue. Au moins Barrichello a-t-il assuré la deuxième place sous la menace de mark Webber (Red Bull).

Et puis, enfin, il faut aussi un peu de chance pour inscrire un doublé. Comme à Bahreïn, il y a deux semaines, Sebastian Vettel aurait du contester la suprématie des Brawn. Mais voilà, le prodige a encore un peu tremblé au départ, de sa 1ère ligne. A Sakhir, sa course du vainqueur du GP de Chine avait été ruinée par Hamilton et Trulli. Là, c'est Felipe Massa qui l'a copieusement bloqué. Jusqu'à ce que Ferrari n'appelle le Brésilien pour le supplier de laisser passer sa Red Bull dans les dernières encablures, sous peine de tomber en panne d'essence ! Fernando Alonso (Renault) en a aussi profité pour trouver une peu reluisante 5e place à l'arrivée. A 46 secondes du vainqueur, pas de quoi réveiller ses 115.000 supporters.

Bref, Renault n'est pas encore dans le coup, Ferrari montre des éclairs de performance mais pèche dans le management et la fiabilité (abandon de Kimi Räikkönen), la McLaren détruit ses pneus à une vitesse sidérante et BMW n'existe pas vraiment (Heidfeld 7e, Kubica 11e).

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Course : déclarations
Voici ce qu'ont dit les pilotes et quelques membres d'équipes à l'arrivée de la 5e manche du Mondial, dimanche à Montmelo.

Jenson Button (Brawn, vainqueur) : "Jusqu'à présent, c'est un rêve qui se réalise. Même lorsque les temps sont durs, nous sommes capables de gagner. Quand ça doit bien se passer, ça se passe effectivement bien. L'an dernier, ça devait aller de travers on n'y coupait pas. Je me sens sur le toi du monde en ce moment. L'équipe a bien bossé et nous avons regagné du terrain. Merci aussi à Mercedes sans qui nous ne pourrions rien faire. Rubens et moi étions à l'origine sur trois arrêts mais nous avons basculé sur deux pit stops pour se couvrir. Trois pit stops était la stratégie la plus rapide. Je n'étais pas sûr de vouloir passer à deux stops car ça faisait beaucoup d'essence à bord. Je ne pensais pas ressorti des stands devant Felipe [Massa] et Sebastian [Vettel]. Revenir en Europe et gagner à Barcelone, un circuit que j'ai toujours trouvé dur, est génial et m'insuffle beaucoup de confiance pour la suite".

Mark Webber (Red Bull, 3e) : "C'est intéressant de voir comment la mentalité de l'équipe a changé. L'année dernière, nous aurions été contents de marquer et maintenant nous voulons des podiums à chaque course ! Sebastian [Vettel] a eu plus d'ennuis que mois dans le trafic aujourd'hui, mais l'équipe nous fait rentrer tous les deux avec des points, et c'est fantastique. J'ai fait un deuxième relais très long et j'étais bien plus satisfait de la voiture que dans le premier, même si les pneus n'avaient plus rien à donner dans les dix derniers tours. Nous avons planifié un 2e relais long car nous savions que Felipe [Massa] s'arrêterait un tour après et sa façon de conduire était la clé de ma course. Nous devions faire sauter ce verrou. Je suis très content de la façon dont j'ai piloté et la voiture était fantastique. Je m'attends à ce que nous soyons plus près encore à Monaco. La performance de la voiture ici est un bon signe pour des circuits comme ceux des Grands Prix de Grande Bretagne et de Turquie".

Sebastian Vettel (Red Bull, 4e) : "Je n'ai pas pris un super départ : Rubens [Barrichello] a viré en tête et moi 4e, et, plus embêtant, derrière Massa. J'ai alors été bloqué derrière lui pendant presque toute la course. Il était impossible de le passer car il a fait du très bon boulot, sans commettre la moindre faute".

Christian horner (Red Bull, directeur) : "Mark [Webber] a très bien piloté, sa stratégie a très bien fonctionné et il a mis une grosse pression sur Rubens [Barrichello] en fin de course. Pour Sebastian [Webber], c'est frustrant. C'est la deuxième fois de suite qu'une voiture équipée du KERS lui coûte très cher. Massa a stoppé au même tour que lui et, malgré un deuxième relais court, Ferrari a encore arrêter Massa au même tour. Il a donc passé 63 tours derrière la Ferrari !".

Fernando Alonso (Renault, 5e) : "C'est un bon résultat. Nous n'étions pas très optimistes avant le départ et nous pensions terminer 9e ou 10e. J'ai pris un bon départ, cependant, et j'ai gagné deux positions avant le premier virage. La voiture s'est bien comportée pendant la course, j'ai pu aligner des temps compétitifs autant que constants, et cela m'a permis de dépasser Felipe Massa dans le dernier tour. Je pense que les spectateurs ont pris du bon temps en regardant ce Grand Prix".

Nelson Piquet (Renault, 12e) : "J'ai eu de la chance car je n'ai pas été impliqué dans l'incident du départ. La performance de la voiture était décevante, cela dit, et je ne bénéficiais pas de toutes les nouveautés techniques ce week-end. J'espère que ce sera le cas pour la prochaine course".

Flavio Briatore (Renault F1 team, directeur général) : " Le résultat et notre rythme en course démontrent notre potentiel et l'efficacité des améliorations apportées à la voiture. Les temps au tour de Fernando [Alonso], en effet, étaient très proches de ceux de ses rivaux. Il nous faut maintenant poursuivre notre processus d'amélioration afin de placer les deux voitures dans les points à l'issue des courses à venir".

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Le circuit de Barcelone est réputé pour ne pas offrir un Grand Prix excitant, mais cela ne s'est pas vérifié aujourd'hui. Il a fallu se battre jusqu'au bout et le résultat de Fernando est excellent. Nelson a été chanceux de ne pas avoir été impliqué dans l'incident du deuxième virage. A partir de ce moment, sa voiture n'a pas eu la cadence escomptée et nous pensons qu'elle a été endommagée".

Remi Taffin (Renault, coordinateur piste Renault F1 Team) : "Nous récoltons un meilleur résultat que prévu. Nous avions de grandes ambitions en début de week-end, mais nos concurrents ont eux aussi apporté des améliorations à leurs voitures et le rapport de forces est globalement resté inchangé. Il nous reste donc un peu de chemin à faire pour revenir au niveau des premiers".

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Ferrari rechute

Nouvelle gaffe chez les Rouges, samedi. Kimi Räikkönen éliminé dès la Q1, c'est encore le circuit de décision des rouges qui a bogué.

Ferrari avait pourtant juré qu'on ne l'y reprendrait. Du moins pas de si tôt…. En Malaisie, la Scuderia avait gardé Felipe Massa au stand dans les dernières minutes de la Q1, pensant le Brésilien à l'abri d'une élimination directe. Onzième temps au baissé du drapeau à damier, et finalement 17e chrono. Le couac, parmi d'autre, avait couté sa place de stratège à Luca Baldisserri, consigné à l'usine. Chris Dyer, son successeur au poste de responsable de l'Activité piste, n'a pas fait mieux, samedi à Montmelo. Mais pour changer un peu, Kimi Räikkönen a payé les pots cassés.

"Nous avons commis une erreur stupide", a jugé le champion du monde 2007, 16e et premier recalé. "C'est dommage car la voiture était vraiment meilleure que lors des courses passées et j'avais une chance de faire un bon résultat", a-t-il poursuivi. "Je n'ai pas fait de tour particulièrement bon en Q1 mais nous avons pensé que ce serait suffisant pour aller en Q2. C'est pourquoi que je suis resté dans le garage. Il n'y a pas à épiloguer sur cette faute car il n'y a plus rien à y faire. Je n'étais vraiment pas enclin à faire un autre run car je pensais à économiser un set de 'tendre' pour la Q3 et l'équipe a admis que nous pouvions procéder ainsi".

Comment le Finlandais en est-il donc arrivé là, alors que son équipier passer le cut sans trembler, signant même le meilleur chrono en 1:20.484 ? Premièrement, le Nordique savait sa F60 révisée de fond en comble enfin normalement éligible pour le top 10 et voulait y jouer un rôle. Deuxièmement, il ne voulait pas revivre la frustration de la Q3 bahreïnie. Il y a deux semaines, il avait utilisé ses quatre trains de pneus type "tendre" pour accéder de justesse à la Q3. Sans munition, il avait ensuite abdiqué. Bref, c'est peut-être par volontarisme qu'il a péché.

"On a foiré", a vertement commenté l'équipe, sur le coup. Plus tard, Chris Dyer ne s'est pas montré très fier de son erreur, ayant validé l'option qui avait été fatale à Luca Baldisserri. "Nous avons commis une sérieuse erreur d'évaluation en Q1 en croyant que le chrono de Kimi serait suffisant pour passer le cap. C'est une sérieuse erreur qui est vraiment regrettable" , a platement répété l'Australien.

L'ennui, aujourd'hui, est que Stefano Domenicali n'a plus de joker. Il a déjà utilisé le fusible Baldisserri pour calmer les foudres du grand patron, Luca di Montezemolo. La faute dupliquée suggère que le niveau de responsabilité se situe un cran au dessus. "Felipe [Massa] a montré que le travail des semaines passées pour améliorer la voiture va dans la bonne direction. Mais s'ajoute à ça la déception quant à la façon dont la séance de Kimi [Räikkönen] a été gérée. Nous avions le potentiel pour placer les deux voitures dans les trois premières lignes", a concédé le directeur de la Scuderia.

Le 4e temps sur la grille du Pauliste indique clairement que les Rouges avancent dans la bonne voie. Mais les cafouillages persistent. Un peu comme en 1999, lorsque des erreurs à répétions avait diminué les chances d'Eddie Irvine dans la course au titre. Au Nürburgring, un mécanicien avait cherché une trentaine de secondes une quatrième roue pour compléter la F399 du Nord-Irlandais, qui attendait au pit stop... Nonobstant la compétitivité de la F399, Jean Todt avait proposé sa démission, que Luca di Montezemolo s'est empressé de refuser. Six mois plus tard débutait la plus grande success story de l'histoire de la Formule 1.

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