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GP de Bahrein

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Les Toyota sont fantastiques
Jarno Trulli (Toyota) s'élancera de la pole position à Sakhir devant son coéquipier Timo Glock, pour former la première 1ère ligne 100% japonaise en F1. Sébastian Vettel (Red Bull) et Jenson Button (Brawn), victorieux des premiers Grands Prix cette saison, seront en 2e ligne.

L'année Toyota ? Peut-être bien. A force de travail patient, d'investissements colossaux, cependant nettement redimensionnés cette année, Cologne paraît avoir produit la meilleure monoplace de Formule 1 depuis son entrée en compétition, en 2002. Samedi, à Sakhir, Jarno Trulli et Timo Glock ont pour la première fois rempli la 1ère ligne d'une grille de départ de rouge et de blanc, à l'occasion de la 4e séance de qualification de la saison.

A bord de sa TF109, l'Italien a décroché sa 4e pole personnelle en repoussant sous le damier son partenaire (1:33.431 contre 1:33.712), offrant sa 3e distinction au N.1 de l'industrie automobile mondiale, auquel il avait offert sa première tête de grille à Indianapolis en 2005. Le Transalpin espère maintenant ne pas faire mentir les statistiques en cours : lors des cinq dernières courses, c'est l'auteur de la position de pointe qui a gagné. Et gagner, le natif de Pescara, 35 ans, en rêve, lui qui avait été injustement remercié par Renault en 2004, en dépit de deux pole positions et d'une victoire à Monaco. Flavio Briatore ne lui avait pas pardonné le millième de ce qu'il passe aujourd'hui à Nelson Piquet. Obligé, il a fait de Toyota une véritable seconde famille pour laquelle il veut écrire un peu plus l'histoire ; et consolider les plans dans la discipline.

"Ce ne fut pas une qualification facile pour quiconque, et spécialement pour moi car après mon premier tour, j'ai eu des problèmes sur ma voiture", a expliqué l'homme du jour. "Je me battais notamment avec les freins : ma pédale était longue et je ne pouvais freiner où je voulais. Néanmoins, je n'ai pas baissé les bras car je savais que j'avais une bonne voiture et j'ai pu me battre pour la pole. C'est vraiment agréable d'être 1 et 2, pour le team, pour Toyota".

En faisant triompher "Toy", il poursuivrait aussi la curieuse série des écuries nouvellement gagnante puisque Brawn a ouvert son palmarès en Australie avant de confirmer en Malaisie et que Red Bull est entré dans le club fermé des constructeurs victorieux en Chine.

"Cette 1ère ligne Toyota est un résultat brillant" , a jugé Timo Glock. "Nous avons eu des problèmes sur ma voiture vendredi mais l'équipe a fait du super boulot pour changer les choses. Nous avons été les plus rapides ce matin (en libres 3), même en roulant avec un petit dysfonctionnement électronique. Mais la qualification s'est vraiment déroulée en douceur. Le vent a un peu changé et j'ai eu du mal à l'habituer aux 'medium' en Q1. Après ça, j'ai gagné en confiance en Q2 mais j'ai commis une petite erreur en Q3 au virage N.8 et je n'ai pu coiffer Jarno".

En décembre dernier, Toyota s'était déplacée seule sur le circuit bahreïni pour trouver des conditions météo stables afin de maximiser le développement de son matériel préfigurant 2009, quand les rivales étaient noyées sous des trombes d'eau où balottées dans le vent d'Europe. En février, l'écurie nippone était revenue dans le Golfe, avec Ferrari et BMW, pour confronter sa TF109 à la chaleur, au vent et aux conditions d'adhérence changeantes.

Habituée à faire évoluer en temps réel les réglages en fonction de la température en piste, elle a montré une capacité d'adaptation qui lui a donné une longueur d'avance samedi après-midi. Pour preuve, la dispersion de Red Bull, 3e avec son phénomène Sebastian Vettel, 3e à 0.584 sec, et 19e avec Mark Webber, ou de McLaren, 5e avec Lewis Hamilton et 11e avec Heikki Kovalainen. Sans parler de BMW, scotché en Q2.

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Button, roi du désert

Jenson Button (Brawn) a signé sa troisième victoire en quatre courses, dimanche à Sakhir. Grâce à un premier relais plus long, le Britannique a passé Timo Glock (Toyota), leader initial. Sebastian Vettel (Red Bull) a pris la 2e place devant Jarno Trulli (Toyota), poleman auteur d'un mauvais départ.

Fernando Alonso aime jouer les Cassandre, et c'est pour cela qu'on avait eu du mal à le croire lorsqu'il avait affirmé que Brawn était irrattrapable après la victoire australienne de Jenson Button, lors du coup d'envoi de la saison, le 29 mars. Le troisième succès -limpide- en quatre courses du Britannique, à Sakhir, a crédité les propos du double-champion du monde, dont la Renault n'a pas été métamorphosée par l'adjonction d'un double diffuseur, dispositif pensé de longue date pour la machine de Brackey.

Car Jenson Button s'est plutôt promené dimanche dans le décor désertique bahreïni, qui a consommé la faillite des grandes équipes ou réputées telles. McLaren a limité les dégâts en hissant Lewis Hamilton au 5e rang, Ferrari a débloqué son compteur grâce à la 6e place de Kimi Räikkönen, tandis que Fernando Alonso a saturé au 8e rang. Pour le reste, BMW a été ridicule, auteur de la course la plus calamiteuse depuis son entrée en Formule 1, en 2006. Robert Kubica et Nick Heidfeld ont continuellement râclé les bas fonds du classement et n'ont évité les deux dernières places qu'au retrait tardif de Kazuki Nakajima (Williams).

Et puis, il y avait Toyota. Rivé en 1ère ligne, pour une première japonaise du genre. L'équipe de Cologne s'est presque battue elle-même. Tout d'abord par le départ moyen du poleman Jarno Trulli, débordé par son coéquipier Timo Glock et vite obligé de défendre sa position contre Lewis Hamilton, bientôt surpris par Jenson Button. Puis, à l'heure des premiers pit stops, la firme nippone n'a surpris personne en faisant entrer ses machines en premier, dès le 12e des 57 tours pour Glock, qui cédait les commandes à Trulli, pour un sursis de deux boucles. Jenson Button héritait alors du leadership et Sebastian Vettel (Red Bull) puis Kimi Räikkönen ne faisaient que des meneurs de circonstances.

Une fois la première vague de ravitaillements effectuée, le bilan était sans équivoque : Button, en gomme "très tendre", avait pris la main et pouvait s'échapper avec la complicité de… Trulli, seul avec Glock converti au "medium". Deuxième, le Pescaran ruinait en effet les espoirs de victoire de Vettel et bloquait aussi l'évolution de Hamilton. Barrichello échappait à ce scenario catastrophe en passant trois fois à son stand, suivant une stratégie erronée.

Voilà donc refermée la campagne des quatre Grands Prix exotiques qui lançait la saison. La Formule 1 va maitenant investir l'Europe, les 8, 9 et 10 mai à Montmelo, en présentant un visage bien différent des années passées, sans les incontournables McLaren et Ferrari comme tête d'affiche. Seules des écuries qui n'avaient jamais été en pole ou en haut d'un podium se sont imposées les samedis et dimanches après-midi. Figurants en 2008, Jenson Button et Rubens Barrichello sont 1er et 2e au classement de la série, avec respectivement 31 et 19 points, et Brawn trône loin devant la meute avec 50 points, devant Red Bull (27,5 pts) et Toyota

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Course : déclarations

Jenson Button (Brawn, vainqueur) : "Ce fut une course rude pour nous. On peut peut-être dire que j'ai mené la plupart du temps mais nous n'avions pas exactement la vitesse des premières courses. Je ne sais pas ce qui nous a manqué. Je suppose que nos rivaux nous ont tout simplement rattrapés et passé. Les premiers tours ont été très importants car Sebastian [Vettel] avait plus d'autonomie. Ça a marché, j'ai pointé en 3e position à la fin du premier tour du 1er tour. De là, ça s'est bien passé. Ce fut dur mais appréciable".

Sebastian Vettel (Red Bull, 2e) : "C'est un bon résultat, de gros points pour nous. Jenson [Button] l'a dit : ce fut dur. Mon départ a été correct mais j'ai été surpris de voir Lewis [Hamilton] arriver d'un seul coup à ma hauteur. Je l'avais vu initialement dans mon rétro, et il était loin. Je suppose qu'il a appuyé sur son bouton spécial (du KERS) ! Ça lui a donné un avantage dans le virage 3. J'étais au milieu, Jenson à l'extérieur et j'ai du le laisser passer [Hamilton]. J'ai donc perdu deux places dans le premier tour. Puis, malheureusement, j'ai été bloqué derrière Lewis. On peut avoir une chance de passer tout de suite car après, lorsque l'on suit une voiture, la performance des pneus décline et on ne s'en remet pas. Ensuite, avec la dégradation importante des gommes, on commence à glisser et c'est assez dur. Ici, il y a de gros freinages et pour passer il faut des pneus en bon état et de la stabilité au niveau du train arrière. Dans le premier relais, j'étais plus long et ça m'a placé juste derrière Jarno au début du deuxième. C'est dommage car j'étais en pneus 'très tendre' et plus rapide que lui. Mais j'étais encore bloqué. Une nouvelle fois, j'étais encore plus long sur mon relais et j'ai pu le passer (ndlr : après le 2e pit stop). Dans le dernier relais, il était très près, il a attaqué fort mais je n'ai commis aucune faute pour finir 2e".

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Sakhir team par team

Le comportement des pilotes et des voitures passé au crible pour tirer les enseignements de la 4e manche du Mondial 2009.

Brawn - Button P1, Barrichello P5
Jenson Button a avoué samedi qu'il visait la pole mais qu'elle lui avait échappée faute de vitesse par rapport à Toyota et Red Bull. Un problème de surchauffe du V8 Mercedes-Benz l'avait tenu de réviser ses ambitions. 3e sur la grille, le leader du championnat a aggravé son cas en pointant 5e après le départ, avant de se refaire illico. 3e au 2e tour grâce à une belle manœuvre sur Hamilton, le Britannique était en position de chasse idéale derrière les Toyota. Plus long sur le premier relais, il a pris la direction des opérations au 22e des 57 boucles pour ne plus la quitter que lors du ravitaillement 2. Deux arrêts était la formule gagnante et Rubens Barrichello, avec ses 3 pit stops, l'a appris à ses dépends.

Avec trois victoires sur quatre possibles, JB patronne la compétition avec 12 points d'avance sur son équipier brésilien. Mais il ne s'emballe pas : "Red Bull nous a dépassés" , a-t-il clamé. Un appel à une mise à jour du matériel, qui en a été privé lors des quatre premières courses. Au Mondial Constructeurs, Brawn prend aussi ses aises : 50 unités contre 27,5 à Red Bull. Ross Brawn se déclare "optimiste" sur la capacité de son équipe à défendre sa 1ère place jusqu'au bout.

Red Bull - Vettel P2, Webber P11
Sebastien Vettel battu en qualif par des Toyota plus légères que lui. Toujours coincé en course, ou presque. Pris en sandwich entre Button et Hamilton au N.1 et obligé de rétrograder 5e, puis calé sans pouvoir rien faire dans l'aileron de la MP4 sur le premier relais et de la TF109 sur le deuxième. Une autonomie supérieure lui a permis de ressortir devant l'Italien pour le dernier run. Un zéro pointé lors des deux premières manches et 18 points engrangés en Chine et à Bahreïn : il va attaquer la campagne européenne avec le statut d'adversaire N.1 de Button.

Mark Webber a perdu ses deux tours rapides en se faisant bloquer par Sutil en fin de Q1. 19e temps, il a gagné un rang lorsque l'Allemand a été sanctionné. Enfermé derrière la Renault de Piquet et son KERS salvateur, l'Australien est passé de trois à deux arrêts sans changer radicalement son destin. "C'était vraiment un bon jour pour Sebastian, ce qui prouve bien les capacités de la voiture" , a-t-il reconnu. Honnête, avec sa fierté dans sa poche. Il manquait 0.5 sec à ses chronos par rapport à "Baby Schumi" cet hiver mais son set-up de survireur était Vettel-compatible. Il roule donc depuis le début de la saison avec des réglages largement calqués sur ceux du germanique.

Toyota - Trulli P3, Glock P7
La peur de gagner ? Le constructeur japonais avait tous les atouts dans sa manche pour ouvrir son palmarès. La 1ère ligne 100% japonaise de l'histoire, déjà, et les monoplaces les plus légères du plateau : 648,5 kg pour la TF109 de Jarno Trulli, 643 kg pour celle de Timo Glock. Mais voilà, restait à régler une partie de stratégie dans laquelle l'équipe de Cologne n'excelle pas toujours. Elle a péché par conservatisme en montant des "medium" pour le 2e long relais de l'Allemand et du poleman italien, surpris au départ. Un boulevard offert à Button et sa Brawn, pourtant obligée à la prudence par crainte d'une surchauffe du circuit de refroissement du moteur. Trulli a opposé une vaine résistance à Vettel, qui l'a passé après le 2e pit. Glock a eu plus de mal à trouver du grip en "Prime" et a dégringolé au 7e rang. "Quand nous avons des conditions comme ça, nous DEVONS être au centre du podium" , a déclaré Tadashi Yamashina, directeur de Toyota Motorsport. Toyota se console avec 7 entrées dans les points sur 8 possibles et une solide 3e places au championnat Constructeurs que McLaren, Renault, Ferrari et encore moins BMW semblent capables de lui contester à court terme.

McLaren - Hamilton P4, Kovalainen P12
Du "stop and go" est ce qu'il fallait encore à McLaren pour dissimuler le ratage de sa MP4-24, qui apparaitra pronfondément révisée à Montmelo. Ce n'est pas la grande solidarité entre les frères ennemis McLaren et son motoriste Mercedes-Bens -l'affaire du mensonge est passé par là- et Norbert Haug n'a pas hésité à mettre la 5e place de Lewis Hamilton en qualif sur le compte de la valeur du pilote et du KERS made in Germany... Idem en course, où le champion du monde a fait un départ dont il a le secret. Content d'avoir gagné une place au bout du compte. Mais c'est plus Glock qui s'est perdu en cours de route.
"Nous manquons de vitesse dans le secteur 2", a expliqué Heikki Kovalainen, 12e sur la grille. "Mon départ a été un désastre. De toute évidence, débuter en 'medium' était un mauvais choix. Les pneus ont commencé à vibrer et pourtant, il n'y avait pas de plat dessus. Ma vitesse n'était pas très bonne", a-t-il complété dimanche.

Ferrari : Räikkönen P6, Massa P14
Les F60 ont atteint le top 10 samedi, et c'était une première victoire. Felipe Massa, 8e, a eu du survirage. Kimi Räikkönen, 10e, connaissait son sort : il avait grillé ses quatre montes "très tendre" pour en arriver là. Le Brésilien n'avait plus aucune chance de bien figurer après la casse au N.2 de son aileron avant sur la "rossa" de son coéquipier. La fiabilité n'est plus une marque de fabrique de Maranello : en panne de télémétrie, le vice-champion du monde 2008 a roulé 57 tours en aveugle, et avec un KERS erratique. Opiniâtre, le champion du monde 2007 a donné à son employeur ses premiers points 2009. Pas de quoi déclencher l'euphorie nordique cependant.

Renault - Alonso P8, Piquet P10
Flavio Briatore avait claronné qu'on allait voir des R29 en grande forme. Samedi, l'Italien était furax de vois ses bolides à la traîne, avec Fernando Alonso 7e et Nelson Piquet 15e. Dans la fourchette basse de ses prévisions, le Losange a ramené un point : l'Espagnol a pris un départ très moyen et ses 57 tours sans eau dans un cockpit chauffé à 70°C tiennent de l'héroïsme. Mais il n'a pu échapper à l'évanouissement à l'arrivée. Le Brésilien "au fond du trou" moralement à ses dires, a reçu les encouragements du patron : "il a mené une course d'attaque et s'est montré très constant".

Williams - Rosberg P9, Nakajima Ab
D'année en année, le même sentiment : Grove a fait une voiture auto pour les trois premières courses. Nico Rosberg "pas à l'aise dans la voiture" samedi, 9e au départ comme à l'arrivée. Kazuki Nakajima toujours pas mûr et poursuivi par les fantômes de Takuma Sato : dès qu'il voit un trou de souris, il s'y précipite. Sutil peut en témoigner. Le seul abandon de la course. Pression d'huile. Le Japonais n'a pas mis en cause sa FW31 et s'interroge sur ce qui lui manque en vitesse pure par rapport à Rosberg. Sans doute la bonne piste de réflexion.

Toro Rosso - Bourdais P13, Buemi P17
Dernier au départ, Sébastien Bourdais était content d'avoir doublé six voitures. "La voiture a vraiment bien marché et j'ai fait une bonne course. L'équipe a adopté la bonne stratégie en me faisant débuter la course avec des pneus medium et après ça j'ai été plus rapide. C'était bien de conduire en attaquant, de se sentir à l'aise dans la voiture. Je suis vraiment très content de ce résultat" , a expliqué le Français. Il rétablit aussi la parité avec Sébastien Buemi, qu'il a dominé. En effet, le débutant Suisse a galéré: "Mon début a été mauvais avec beaucoup de patinage qui m'a fait perdre des places et après j'ai été incapable d'attaquer. Je ne sais pas pourquoi j'ai tant lutté avec la voiture, ça été un comportement vraiment bizarre".

Force India - Fisichella P15, Sutil P16
L'écurie indienne a calé une Toro Rosso derrière elle aux essais et les deux BMW en course ! Le vétéran Giancarlo Fisichella tout guilleret d'avoir guerroyé avec Mark Webber, Heikki Kovalainen et Neslon Piquet. Victime de Kazuki Nakajima, Adrian Sutil a décerné un satisfecit à la base de Silvertone : "Les améliorations apportées nous ont permis de nous affirmer dans le milieu du tableau". Du nouveau encore à Montmelo.

BMW - Kubica P18, Heidfeld P19
D'une nullité consommée. Pour avoir rampé en qualif (Robert Kubica 13e, Nick Heidfeld 14e), la 3e équipe 2008 s'est exposée aux logiques bousculades des sans grade au départ. "Ma course a été détruite au premier virage", a pesté le Polonais, pris en tenaille entre l'autre F1.09 et la McLaren de Kovalainen. Aileron avant fracassé (comme en Chine), il n'a pu rentrer qu'à la fin du 2e tour officiellement "suite à un problème de communication avec le muret des stands". Plus sûrement, "Kub" est agacé de la priorité donnée -une fois de plus- à Heidfeld, lui aussi pris dans une collision au N.1. "Nous n'étions absolument nulle part en terme de vitesse" , a résumé le vainqueur du GP du Canada 2008. "Le résultat est un désastre", a approuvé Heidfeld. Voilà BMW soumis à un ultimatum que l'on pensait inimaginable : gagner ou partir, car Mario Theissen, directeur BMW Motorsport, l'a admis : "La F1 est une bonne affaire mais seuls de bons résultats y justifient à terme notre présence".

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