Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
xavier-teufteufteam

GP de CHINE

Messages recommandés

Shanghai à la loupe

Voici tout ce qu'il faut savoir sur le Grand Prix de Chine, la 3e manche du Mondial de F1 disputée ce week-end, à Shanghai.

STAT
Pour la première fois depuis la création du championnat Constructeurs, en 1957, la Scuderia Ferrari n'affiche aucun point. Elle est même dernière du classement.

ILS ONT DIT
Robert Kubica (BMW) : "C'est la première fois que nous venons à Shanghai à cette période de l'année (ndlr, course auparavant automnale) et il y a une forte probabilité de pluie".

Bob Bell (Renault, directeur technique) : "Nous n'avons pas changé notre position vis-à-vis de l'utilisation du KERS dont la stratégie est de l'utiliser. Le KERS présente un avantage évident sur certains circuits et la Malaisie fut un de ces circuits mais nous verrons comment cela se déroule au courant de la saison. Peut-être pourrons-nous débattre de son efficacité sur certains circuits. Nous devons donc évaluer son avantage à chaque course et Shanghai est définitivement un circuit où nous devrions constater un bénéfice. Globalement, le système fonctionne bien et il nous amène les avantages escomptés comme dépasser ou défendre une position ainsi que le départ. Shanghai est un circuit moderne avec une surface lisse présentant une variété de virages lents et rapides : de longues lignes droites, des chicanes serrées, de longs virages. Ce genre de circuit présente un vrai challenge pour les ingénieurs concernant la mise au point de la voiture. Ce n'est pas un circuit très éprouvant pour les freins mais il peut l'être pour les pneus surtout dans le premier virage qui se resserre. Les appuis seront assez standards. La priorité sera de trouver un bon équilibre entre un set-up pour les endroits rapides et plus lents".

Martin Whitmarsh (Team McLaren Mercedes, P-DG) : "Nous allons introduire de nouveaux composants (mécaniques et aéro) sur la MP4-24 mais nous ne nous attendons pas à ce que cela transforme radicalement le potentiel de la voiture".

PNEUS
"Medium" et "très dur" (« medium" et "dur" en 2008). Les écuries pensent plus utiliser le "medium" sur le sec.

KERS
Comme à Melbourne et Sepang : installé dans les Ferrari, les McLaren, les Renault. Et probablement dans la BMW de Nick Heidfeld, l'écurie attendant une monoplace allégée pour envisager de le placer dans la F1.09 de Robert Kubica.

DIFFICULTES ET CARACTERISTIQUES
Hermann Tilke a répondu au cahier des charges en dessinant un "Shang" en vue aérienne, qui signifie "au-dessus" en chinois. Il l'a garni d'immenses tribunes futuristes pour 200.000 spectateurs. A la démesure de ce bastion du communisme, ouvert en 2004 au plus capitaliste des sports.

Les deux escargots sont un régal pour les pilotes. Le premier se présente dès le virage N.1, et se referme comme un piège sur les optimistes car la corde les renvoie systématiquement à l'extérieur, et souvent derrière le poursuivant. Le second escargot se déroule dans l'autre sens, et s'ouvre. Un peu moins sélectif mais la moindre perte pour s'extraire de l'étonnant virage surélevé se paye cash au bout de la longue ligne droite. Entre les deux, une variété remarquable de courbes, reliées par l'harmonie et un relief peu vallonné.

Sur un tour, les V8 passent 55% d'un tour à pleine charge. La plus longue ligne droite s'étend sur 1360 mètres, soit à peu près 19 secondes à fond. Le circuit possède un autre rectiligne de 600 mètres.

La surface abrasive tend à user les pneus, spécialement à l'avant dans les virages 1 (avant gauche), 2 (avant droit) et 8 (avant gauche), tandis que le N.13 (virage à 270°) est une épreuve pour les gommes arrière. Cartographie moteur à soigner en raison des nombreux freinages suivis de fortes réaccélérations. Le KERS pourra donc être un avantage. Nécessité d'avoir un train avant vif pour supporter les changements de direction. Les amortisseurs seront donc réglés plus durs à l'avant qu'à l'arrière.

LES POLEMEN
2004 Barrichello (Ferrari), 2005 Alonso (Renault), 2006 Alonso (Renault), 2007, 08 Hamilton (McLaren)

LES VAINQUEURS
2004 Barrichello (Ferrari), 2005 Alonso (Renault), 2006 Schumacher (Ferrari), 2007 Räikkönen (Ferrari), 2008 Hamilton (McLaren

LE TOP 5 DU MONDIAL PILOTES 2009
1-Button (GBR/Brawn) 15 pts, 2-Barrichello (BRE/Brawn) 10 pts, 3-Trulli (ITA/Toyota) 8,5 pts, 4-Glock (ALL/Toyota) 8 pts, 5-Heidfeld (ALL/BMW) 4 pts

LE TOP 5 DU MONDIAL CONSTRUCTEURS 2009
1-Brawn 25 pts, 2-Toyota 16,5 pts, 3-BMW 4 pts, 4-Renault 4 pts, 5-Williams 3,5 pts

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Flavio Briatore critique la FIA

Flavio Briatore, le patron de l'écurie de Formule 1 Renault, s'est montré très critique, jeudi à Shanghai, envers la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui a déclaré conforme l'aérodynamique de Toyota, Brawn GP et Williams.

Toutefois Renault, qui s'était déjà penché sur la solution du double diffuseur en 2008, part avec une marge d'avance sur les autres écuries et devrait avoir son diffuseur installé d'ici samedi, selon le patron de l'équipe.

"Mais l'impact financier est énorme, c'est sûr", a-t-il tempêté. La décision de la FIA oblige en outre les autres écuries à développer leur propre diffuseur, ce qui pourrait leur coûter "10 millions d'euros" chacune, car elles doivent revoir "tout leur package aérodynamique", a expliqué Briatore.

Mercredi, la Cour d'appel de la FIA a validé les diffuseurs (ou extracteur, un élément aérodynamique améliorant les appuis des monoplaces) de ces trois écuries, au grand dam de Renault, Red Bull, Ferrari et BMW Sauber, qui niaient leur conformité au règlement 2009.

"Quand on parle du règlement, on parle aussi de son principe. On a toujours pensé, avec Ferrari et les autres, que les appuis devaient être interdits. C'est la direction qu'avait pris la FIA. L'année dernière, Renault voulait faire à peu près la même chose (au niveau des diffuseurs) et on a été stoppé par la FIA", a déploré Briatore.

"Un problème comme ça, on doit le résoudre avant le premier GP", a affirmé Briatore, qui a appelé à plus de clarté dans le règlement. "Il faut que ce soit noir ou blanc. Si c'est gris, il faut prendre une décision pour tout le monde", a-t-il notamment déclaré.

"Je veux des règlements que moi aussi je peux comprendre, pas seulement les ingénieurs et les avocats. (La réunion mardi de la Cour d'appel) en est la démonstration. Les avocats ont parlé pendant deux heures de ce qu'était un trou", soit le diffuseur, qui creuse le fond des F1, a critiqué l'Italien.

Du coup, "le Championnat se joue à présent entre Nakajima, Barrichello et Gluck, pardon Glock. C'est comme si en Italie, on voyait la Reggina, Lecce, Bari en tête du calcio et Milan, l'Inter... derrière. On se demanderait ce qui s'est passé", a ironisé Flavio Briatore.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ron Dennis officialise son départ

Le président de McLaren-Mercedes Ron Dennis a officialisé jeudi son départ de McLaren Racing, une des divisions du Groupe McLaren qui s'occupe notamment de l'écurie de Formule 1 McLaren-Mercedes, où Martin Whitmarsh lui succède.

Ron Dennis, 61 ans, avait annoncé mi-janvier qu'il allait céder sa place à Martin Whitmarsh pour prendre la tête de McLaren Automotive, une autre filiale du groupe, qui va lancer dans les mois à venir des modèles de voitures de sport haut de gamme.

La passation de pouvoir était initialement programmée pour le 1er mars mais elle n'a été officialisée que jeudi matin lors d'une conférence de presse tenue à Woking au siège de McLaren, près de Londres.

"En tant que directeur exécutif de McLaren Automotive, Ron Dennis va participer au développement de la nouvelle filiale des voitures de sport. À compter de ce jour, Ron Dennis a cédé ses responsabilités de président de McLaren Racing à Martin Whitmarsh, qui sera responsable des activités de McLaren Racing en plus de son rôle de chef d'écurie pour McLaren-Mercedes", a indiqué McLaren dans un communiqué.

Ron Dennis occupait ces fonctions depuis plus de 27 ans.

S'il avait assisté au Grand Prix d'Australie, en ouverture de la saison à Melbourne, Ron Dennis n'était en revanche pas présent en Malaisie pour la deuxième épreuve, le premier Grand Prix qu'il manquait depuis de nombreuses années.

Polémiques

"J'étais au Grand Prix d'Australie même si je n'étais déjà plus dans le rôle de directeur d'écurie, a indiqué Ron Dennis. Je l'avoue, c'était un sentiment étrange. La course suivante, en Malaisie, je l'ai regardée en Grande-Bretagne, à la télévision, une activité que j'ai trouvée très confortable. Je m'attendais à plus d'émotion après avoir assisté à tant de Grands Prix pendant tant d'années."

Le départ de Ron Dennis n'est "pas lié" aux polémiques nourries auxquelles McLaren-Mercedes se retrouve confronté depuis le Grand Prix d'Australie, après que l'écurie et son pilote Lewis Hamilton eurent menti à la Fédération internationale de l'automobile (FIA), a indiqué de son côté Martin Whitmarsh à Shanghai, où va se courir le troisième Grand Prix de la saison ce week-end.

Coupables d'avoir masqué la vérité sur un dépassement du Britannique par Jarno Trulli (Toyota) alors que la course était neutralisée, Hamilton et son écurie avaient été déclassés. McLaren-Mercedes en répondra le 29 avril devant le Conseil mondial de l'automobile, une instance de la FIA.

"Ron, de ce que je sais, n'était pas impliqué dans ce qui s'est passé en Australie", a expliqué Martin Whitmarsh lors d'une conférence de presse à Shanghai.

"Toute personne qui a observé les relations entre McLaren-Mercedes et la FIA comprendra qu'il est plus sain que ces relations s'améliorent", a toutefois remarqué le nouveau patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis entretenant des rapports notoirement mauvais avec Max Mosley, le président de la FIA.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Qualification : déclarations
Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes après la qualification à Shanghai, samedi.

Sebastian Vettel (Red Bull, pole position) : "Tout s'est fait à la dernière minute. Je n'ai fait qu'un tour chrono en Q1, à la fin en 'medium', et aussi en Q2, 'en très tendre'. Comme on l'a vu, ça suffisait mais ce ne fut pas facile car nous avions un problème avec la voiture. Nous devions tourner le moins possible. La voiture était rapide, j'ai de suite été bien classé en Q1 et Q2. Mais je n'avais qu'un tour, et tout écart de trajectoire ou toute erreur m'éliminait. En Q3, dans le premier run, tout le monde s'épiait entre équipes en regard de l'amélioration de la piste en Q2. Nous ne savions pas à quoi nous attendre dans le premier run avec la lourde charge d'essence. Il ne s'agissait pas de s'adapter : il fallait que tout marche dès le début. Par chance, j'ai fait un très bon tour. J'étais très content, même si vers la fin de mon tour mes pneus étaient bien entamés. C'était pile ce qu'il fallait et après le dernier virage, j'avais encore un bon grip. Je suis donc très, très content. Nous avons cette pole. Vendredi avait déjà été une bonne journée. Nous avions eu quelques problèmes ce matin (ndlr, suspension arrière en libres) et ce n'était pas idéal. C'était comme en Australie : moins je tournais en essais libres et plus j'allais vite en qualification ! Je suis ravi pour l'équipe. Je lui adresse un grand merci, spécialement aux mécaniciens qui ont travaillé très durs, toute la nuit. Dimanche, la course sera longue et nous n'avons pas encore marqué de point cette saison. Mais nous avons la voiture pour y parvenir".

Fernando Alonso (Renault, 2e) : "C'est un week-end étrange pour nous, avec une voiture complètement nouvelle ce matin (équipée d'un double diffuseur livré dans la nuit). Je n'avais fait que trois tours chrono en libres 3 (six en tout) et je suis allé en qualification avec des doutes, en aveugle. Nous ne savions pas comment la voiture allait répondre. Nous sommes donc extrêmement contents du résultat. C'est une grosse motivation pour toute l'équipe qui a bossé à fond ces trois-quatre dernières semaines. Les gars n'ont dormi qu'une heure ou deux heures cette nuit. Quand les gens font un boulot pareil, il faut sortir une perf au volant. Il n'est pas question de faire une erreur, un truc de travers. Je suis heureux de cette performance. Tout le mérite en revient à l'énorme effort produit par le team. Les deux premières courses de la saison n'ont pas été un désastre. La voiture se comportait bien et n'était simplement pas assez rapide. En trouvant 0.3 ou 0.4 sec, on gagne 8 ou 9 places. C'est ce qui est intéressant dans ce championnat : tout pas en avant réalisé, toute nouvelle pièce mise sur la voiture peut faire gagner beaucoup de positions. Nous l'avons prouvé aujourd'hui. Mais il va falloir voir ce que ça donne dimanche, avec le plein et tout le reste. Nous avons atteint la Q3 de façon relativement confortable. C'est quelque chose de nouveau que nous n'avions pas connu dans les deux premières courses".

Nelson Piquet (Renault, 17e) : "Je ne disposais pas des nouveaux éléments mécaniques apportés pour la voiture de Fernando (double diffuseur), mais c'est décevant de ne pas pouvoir entre en Q2 car malgré cela, la voiture fonctionnait très bien ce matin. Nous avions réussi à améliorer son comportement depuis vendredi".

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "La première ligne de Fernando [Alonso] est une belle réponse pour tout le travail effectué à l'usine afin de disposer de notre nouveau diffuseur à temps, juste après le verdict du Tribunal d'Appel de la FIA. Cet élément fonctionne comme prévu, mais nous avons connu une petite alerte ce matin, lorsque les échappements brûlaient la carrosserie. Une fois encore, les mécaniciens ont réalisé un magnifique travail pour corriger le problème. Maintenant, il nous faut fournir le même équipement à Nelson [Piquet] pour lui donner une chance de partir de plus haut sur la grille".

Rubens Barrichello (Brawn, 4e) : "Ce fut une bonne qualification mais on a pu voir à quel point la F1 peut progresser rapidement. Nous avons été surpris de voir que les Red Bull étaient rapides et la compétition a été forte devant. Elles seront durs à battre. Mais nous avons une bonne stratégie et Jenson et moi connaissons le chemin du podium".

Jenson Button (Brawn, 5e) : "Notre voiture est bonne ici mais d'autres ont été meilleures. On a pu voir en Q2 que les 'Bulls' étaient très rapides dans les virages à haute vitesse".

Jarno Trulli (Toyota, 6e) : "La qualification fut rude pour moi et je suis déçu du résultat car, après les essais libres 3, je pensais que nous avions la vitesse pour être devant. Cependant, comme en Australie, le grip s'est évanoui entre le matin et l'après-midi. Quelque chose a manqué et, après ça, la voiture n'était était plus. J'ai même du attaqué fort pour rentrer en Q3. Je reste content de mon dernier tour et 6e est une place correct pour le départ".

Timo Glock (Toyota, 14e+5 places) : "En libres 3, j'ai eu un problème de boîte de vitesses après trois ou quatre tours et nous avons perdu toute la séance. J'étais donc court en temps de piste en allant en qualification. La voiture était différente de vendredi et elle était déjà piégeuse en Q1. Je ne pouvais aligner un tour correct et j'ai dès lors su qu'il serait difficile d'aller en Q3 en raison des chronos serrés. C'était glissant et je n'avais pas confiance en la voiture. J'ai commis une erreur dans mon dernier tour. Ma pénalité signifie que je pars du fond de grille et que j'espère la pluie".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

non hamilton!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! cheers

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Red Bull, le grand bond en avant
Red Bull a signé sa première victoire, grâce à Sebastian Vettel, et même son premier doublé, avec Mark Webber, sous la pluie de Shanghai, dimanche. Jenson Button, victorieux des deux premiers GP, a terminé 3e, devant l'autre pilote Brawn, Rubens Barrichello. Nouvelle faillite de Ferrari.
Après Brawn GP, Red Bull Racing est entré à son tour dans le cercle des écuries victorieuses cette année en marquant de son sceau le Grand Prix de Chine, 3e manche du Mondial, d'un doublé de fort belle facture. Dimanche, à Shanghai, Sebastian Vettel a livré un copier-coller parfait de sa chevauchée fantastique italienne de l'an passé. Comme à Monza, l'Allemand de 21 ans est parti en tête et a dominé le peloton sous la pluie.
Avec l'assurance qui fait sa marque de fabrique, "Baby Schumi" - surnom "inventé par les journalistes" qu'il déteste mais qui lui colle à la peau, s'est même permis de régler Jenson Button dans les derniers tours alors qu'il avait juste à attendre que la Brawn rentre ravitailler pour repasser logiquement devant. L'Anglais, N.1 au classement de la Fédération internationale de l'automobile, a livré un beau duel à l'Australien Mark Webber, qui a magnifié la réussite de l'écurie de Milton Keynes en prenant la 2e place. Dietrich Mateschitz, homme d'affaire autrichien spécialisé dans les coups marketing, peut se frotter les mains : la Chine et ses 1,4 milliards de consommateurs potentiels était sûrement l'endroit rêver pour faire exploser la notoriété de sa boisson énergétique.
"C'était la bonne décision de démarrer derrière la safety car : il y avait pas mal de flaques d'eau et, même si ça allait à certains endroits, j'avais pas mal d'aquaplanage à chaque tour, plus ou moins selon l'intensité de la pluie", a commencé par expliquer le génie, en référence aux neuf premiers tours de course sous régime de neutralisation. "Ce fut très dur pendant toute la course. Moi et Mark Webber savions être sur une stratégie à un premier relais cours (seule la Renault d'Alonso était plus légère au départ), il fallait donc attaquer au départ pour se détacher du peloton. Nous y sommes parvenus. Ce fut une course très difficile, je le répète, avec beaucoup d'aquaplanage. Parfois je ne faisais juste que rattraper la voiture pour la maintenir sur le circuit, tout en essayant de m'enfuir, tour après tour. Mais j'étais dans les meilleures conditions possibles, sans voiture devant moi. Ce fut confortable de ce point de vue pendant à peu près toute la course. L'aquaplanage était un problème, spécialement dans le dernier virage. Il est en légère montée et l'eau coulait. A certains endroits, je ne contrôlais rien. Je tentais de ne pas rétrograder ou freiner trop violemment. Il fallait être très prudent à chaque tour".
"Nous avons marqué autant de points qu'il nous était possible" , a estimé Jenson Button, 3e devant son coéquipier Rubens Barrichello, et qui reste en tête de la série, avec 21 points soit six de plus que le vétéran brésilien. "Les conditions étaient assez folles avec des rivières partout sur le circuit qui changeaient à chaque fois qu'on y revenait. Le dernier virage, en particulier, était comme un lac et il était impossible de freiner. Je me débattais avec l'aquaplanage et les pneus se tordaient dans tous les sens car je ne pouvais les monter correctement en température. J'ai eu une bonne bagarre, de plusieurs tours, avec Mark Webber mais je n'ai pu rester avec lui. Nous ne pouvions battre les Red Bull et félicitations à Sebastian et Mark pour ce super résultat".

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Déclarations aprés la course

Sebastian Vettel (Red Bull, vainqueur) : "C'était la bonne décision de démarrer derrière la safety car : il y avait pas mal de flaques d'eau et, même si ça allait à certains endroits, j'avais pas mal d'aquaplanage à chaque tour, plus ou moins selon l'intensité de la pluie. Ce fut très dur pendant toute la course. Moi et Mark Webber savions être sur une stratégie à un premier relais cours (seul la Renault d'Alonso était plus légère au départ), il fallait donc attaquer au départ pour se détacher du peloton. Nous y sommes parvenus. Ce fut une course très difficile, je le répète, avec beaucoup d'aquaplanage. Parfois je ne faisais juste que rattraper la voiture pour la maintenir sur le circuit, tout en essayant de m'enfuir, tour après tour. Mais j'étais dans les meilleures conditions possibles, sans voiture devant moi. Ce fut confortable de ce point de vue pendant à peu près toute la course. L'aquaplanage était un problème, spécialement dans le dernier virage. Il est en légère montée et l'eau coulait. A certains endroits, je ne contrôlais rien. Je tentais de ne pas rétrograder ou freiner trop violemment. Il fallait être très prudent à chaque tour. Je suis très content d'avoir gagné une deuxième fois sous la pluie. La voiture était fantastique. Il faut vraiment souligner le très bon travail accompli par toute l'équipe pour préparer hier, en qualification, où nous avons rencontré des problèmes de fiabilité. Nous avons pu les résoudre dans la nuit. Ça parle de la qualité du team. Les deux voitures ont fini, signant un doublé. J'en suis ravi".

Jenson Button (Brawn, 3e) : "Nous avons marqué autant de points qu'il nous était possible. Les conditions étaient assez folles avec des rivières partout sur le circuit qui changeaient à chaque fois qu'on y revenait. Le dernier virage, en particulier, était comme un lac et il était impossible de freiner. Je me débattais avec l'aquaplanage et les pneus se tordaient dans tous les sens car je ne pouvais les monter correctement en température. J'ai eu une bonne bagarre, de plusieurs tours, avec Mark Webber mais je n'ai pu rester avec lui. Nous ne pouvions battre les Red Bull et félicitations à Sebastian et Mark pour ce super résultat".

Rubens Barrichello (Brawn, 4e) : "Ce fut une course éprouvante dans des conditions changeantes. Je n'avais que trois disques de freins qui marchaient dans les 19 premiers tours, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles pour garder la voiture sur la piste. Le problème s'est résolu de lui-même à mon premier pit stop".

Ross Brawn (Brawn, P-DG et directeur technique) : "Nous avons une bonne stratégie : nos pilotes avaient des réservoirs bien remplis pour leurs premiers relais, ce qui leur a permis de tenir l'écart avec les leaders. Cependant, avec une charge de carburant comparable, Vettel et Webber se sont échappés. Felicitations à Red Bull pour leur doublé".

Heikki Kovalainen (McLaren, 5e) : "La visibilité était incroyablement faible, surtout dans les premiers tours après la rentrée de la safety car. Mais notre vitesse était correcte, et dans les derniers tours j'ai pu me rapprocher de Rubens [Barrichello], pas suffisamment cependant pour tenter une attaque. Notre stratégie était adaptée : finir dans le top cinq n'était pas possible".

Lewis Hamilton (McLaren, 6e) : "J'avais une bonne vitesse dans les premiers tours mais j'ai assez vite détruit mes pneus. J'ai commis un peu trop d'erreurs. C'était glissant et mon pneu avant gauche était fichu avant la fin mais j'ai donné le meilleur de moi-même. Cet après-midi a été une vraie lutte".

Timo Glock (Toyota, 7e) : "J'ai été surpris au départ de la course. Quand on est dans le peloton, on ne voit rien et c'est comme piloter en aveugle. J'ai gagné du terrain mais j'ai endommagé mon aileron avant et j'ai touché Nick [Heidfeld]. C'était si difficile de voir quelque chose, j'ai mal jugé mon point de freinage et je l'ai percuté à l'arrière. Il a fallu rentrer plus tôt que prévu pour réparer. Plus tard, j'ai eu une bonne séquence de cinq-six tours. J'étais assez rapide, mais j'ai ensuite été bloqué derrière Kimi [Räikkönen]. Je ne voyais pas les flaques et j'ai du ralentir, particulièrement à des endroits où je pouvais le passer. J'y suis finalement parvenu".

Jarno Trulli (Toyota, abandon - accident) : "Ce ne fut pas une bonne journée pour moi. Les conditions étaient très difficiles, il y avait beaucoup de flaques et beaucoup d'aquaplanage. Lorsque la safety car s'est effacée, j'ai pris un bon départ et mon allure était correcte dans les premiers tours. Puis j'ai commencé à lutter pour avoir du grip, ma vitesse a chuté et plus ça allait plus je perdais du terrain. Au tour 17, j'ai senti un énorme choc à l'arrière (ndlr, la BMW de Kubica) et j'ai perdu mon aileron arrière. Je suis rentré au stand mais il n'y avait rien à faire".

Tadashi Yamashina (Toyota Motorsport, président) : "Timo [Glock] ne s'est pas très bien débrouillé dans son dernier tour de qualification mais il ne renonce jamais. Aujourd'hui, il s'est retrouvé deux fois en queue de peloton mais il a fait preuve d'un super esprit combatif en passant plusieurs voitures pour ramener deux points. Jarno [Trulli] a lutté pour fructifier sa bonne position sur la grille (6e) et nous devons y regarder de plus près pour comprendre se qui s'est passé".

J'attend avec impatience les déclarations d'Alonso !!!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...