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Bourdais : "On va souffrir"

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127 tours en tests à Montmelo avec la STR4, sortie le 9 mars dernier : Sébastien Bourdais n'a pas préparé la nouvelle saison de la meilleure façon.
Quels sont vos objectifs en ce début de championnat ?
Sébastien Bourdais : J'espère qu'on va pouvoir rouler et comprendre comment fonctionne la voiture. Pour nous, ça sera difficile tant que les écuries n'atteindront pas un plateau au niveau du développement. Là, tous les quinze jours, les équipes sortent une mise à jour aérodynamique, (qui leur permet de gagner) entre 0.5 et 1.0 sec au tour. Si ça continue comme ça, vu qu'on est toujours un peu en décalage, on va avoir du mal à se montrer. Il va falloir être patient sur la première moitié de saison en espérant que ça se calme un peu au niveau du développement.
Etes-vous donc assurés de mal vous qualifier ?
S.B. : Aujourd'hui, si on se retrouve bien qualifié, ça veut dire soit qu'on aura trouvé quelque chose auquel on ne s'attendait pas, soit que les autres se seront trompés. Après, juger la Toro Rosso sur ce qui s'est passé à Barcelone (où des essais se sont tenus début mars, NDLR) est compliqué. Au sortir des quelques jours d'essais qu'on a eus, ça ne s'annonce pas simple.
Au vu de ces éléments, réussissez-vous à garder le moral ?
S.B. : Ce n'est pas pire que l'année dernière, quand on a commencé avec l'ancienne voiture. On savait qu'à la régulière, quand on rentrait en Q2 (la deuxième phase des qualifications, après écrémage des plus mauvais temps), on faisait du bon boulot. Là, on sait qu'on a une voiture qui va être amenée à évoluer, qui devra aller dans le bon sens. Il faut essayer de faire le meilleur boulot possible, pour comprendre notre outil. A partir de là, on verra comment ça évoluera durant la saison.
Que pensez-vous des polémiques sur les extracteurs d'air qui agitent depuis peu la Formule 1 ?
S.B. : C'est dommage de ne pas mettre les choses au clair avant que la saison ne commence. Si c'est pour que les trois ou quatre premières voitures fassent un résultat et se retrouvent déclassées après, je trouve ça un peu dommage. Je ne vois pas trop l'intérêt. Il y a un règlement. La FIA est capable de trancher. C'est leur boulot. Ce n'est pas aux autres (équipes) de porter une réclamation sur une voiture qui arrive dans une configuration connue.
Dans quelle mesure vous sentez-vous concerné ?
S.B. : Ce n'est pas mon problème. Je ne pense pas qu'à la régulière, cela change grand chose à notre performance pure. De toute façon, pour l'instant, sur les deux premiers Grands Prix et probablement sur les quatre premiers, on va souffrir. On va découvrir une voiture qu'on n'a pas eu le temps de tester cet hiver.
On parle beaucoup de réduction des coûts en F1 ? La constatez-vous ?
S.B. : Franchement, il y a toujours autant de monde dans le paddock. Il y en a pas mal dehors. Et les équipes sont à peu près organisées de la même façon. De toute façon, pour le public, que la saison coûte 500 millions, un milliard, ou 50 millions de dollars, le show sera le même. Alors si on est capable de faire un beau championnat avec des équipes sérieuses, à taille humaine, avec des budgets humains, c'est peut-être moins indécent que de dépenser des sommes astronomiques (...) et avoir mille personnes dans une équipe

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